La Ville de Sherbrooke dresse le bilan de sa première opération de déneigement après que de nombreux automobilistes aient été contraints par les conditions routières difficiles mardi.
Tout d'abord, le spécialiste du climat à Météomédia, Patrick De Bellefeuille, tente d'expliquer pourquoi autant de gens aient été pris de court par la chute de neige en Estrie.
Selon lui, la première bordée de neige à Sherbrooke n’a apporté que 5-6 cm, mais la combinaison de sol non gelé, la pluie préalable et les températures sous zéro ont causé du verglas, rendant les routes dangereuses.
Ensuite, dans le même segment, le chef de la division des travaux publics et construction à la Ville de Sherbrooke, Antoine Petit, fait un retour sur le déploiement de l'équipe de déneigement.
Il assure que c'était un effectif régulier qui se chargeait de l'entretien des routes mardi. Il attribue les conditions routières difficiles, en partie, au début de la saison froide.
« En début de saison, comme on est en ce moment, il n'y a pas d'épandage résiduel. Par exemple, au mois de février, on a fait plusieurs épandages durant les jours semaines qui ont précédé. Ce qui fait qu'il y a toujours un peu d'abrasif, un peu de sel qui reste, qui fait que ça travaille pas mal tout le temps en continu. »