Le secteur des prêts hypothécaires résidentiels au Canada fait preuve de résilience dans le marché immobilier, avec un faible taux de prêts en souffrance (0,24 %).
C’est ce qui ressort d’un récent rapport de la SCHL, dans un contexte de difficultés économiques.
Le courtier immobilier sherbrookois Jean-François Bérubé fait remarquer que cette bonne performance survient alors qu’on prévoyait des jours difficiles pour ce secteur.
«Ce n'est vraiment pas grand-chose. Alors, s'il y a des effets qu'on peut constater en ce moment au niveau du taux de chômage, ça ne se ressent pas encore au niveau des mauvaises créances.»
Les grandes banques canadiennes bénéficient de la hausse des refinancements, tandis que la demande excède l’offre, notamment en Estrie, Montréal, Toronto et Vancouver, ajoute M. Bérubé, qu’on peut entendre dans le balado Les Dessous de l’immobilier.
Les prêteurs non traditionnels et les banques virtuelles gagnent en popularité, surtout auprès des jeunes générations, dans un contexte de confiance persistante envers l’immobilier, note-t-il.