Après un moratoire de 21 ans, le gouvernement du Québec débloque 200 000 hectares de terres agricoles, sous condition de pratiques environnementales durables, au déboisement.
En Estrie, où 80 % du territoire est forestier, la majorité des municipalités pourront agrandir leurs superficies agricoles.
On vise surtout pour la production animale et de fourrage, avec des demandes individuelles des producteurs, explique Michel Brien, président de l’UPA Estrie.
«Chaque région a ses particularités. En Estrie, ce n'est pas toute la région ou toutes les municipalités qui vont pouvoir faire du déboisement. Parce qu'il faut que la municipalité ait plus de 50 % de couvert forestier pour pouvoir agrandir les superficies en culture. Dans les années 60, on avait à peu près 50 % de couvert forestier et 50 % d'agriculture. Et actuellement, on est à peu près à 80 % à couvert forestier puis 20 % en agriculture.»
Aussi, la réglementation sur l’épandage de fumier après le 1ᵉʳ octobre est assouplie. La mise en œuvre est prévue pour le printemps, ajoute M. Brien.