Bernard Drainville, ministre de l'Environnement, promet de réduire à moins de trois ans les délais d’autorisation des grands projets au Québec.
Sa sortie suscite de l’inquiétude de quatorze organisations, dont le Centre québécois du droit de l’environnement dirigé par Geneviève Paul.
Ces organismes dénoncent une accélération législative, l’adoption de lois omnibus et une concentration des pouvoirs exécutifs.
Cela se ferait au détriment de la démocratie et de la protection environnementale, notamment avec le projet de loi 7 et la nouvelle Constitution québécoise.
Mme Paul appelle à une mobilisation citoyenne pour préserver l’équilibre entre économie et environnement.
«Je pense qu'on fait fausse route quand on dit “Ça prend un équilibre, qu'il faut arrêter d'opposer économie et environnement pour avoir une économie résiliente”. On a besoin qu'elle respecte l'environnement parce que ça chiffre déjà en milliards par année les coûts juste de la crise climatique.»