Contrairement à la tendance provinciale, l’Estrie a enregistré une baisse de 13 % des fugues dans les centres de réadaptation jeunesse.
Entre avril et octobre 2024, on a enregistré 344 fugues, contre 298 pour la même période cette année.
Cette amélioration est attribuée à la stabilité des équipes, l’élimination de la main-d’œuvre indépendante, des audits internes, énumère Geneviève Chabot, directrice du Programme jeunesse au CIUSSS de l’Estrie - CHUS.
«C'est une clientèle qui a de grands besoins. Il faut rappeler que nos milieux, ce sont des milieux ouverts. C'est quand on sait qu'ils vont se mettre en danger, on va faire des mesures d'empêchement de fugues, et là je peux les arrêter. Mais il y a d'autres jeunes que je ne peux pas faire ça, sinon je ne respecterais pas le droit des jeunes, justement. Alors donc, ce sont des milieux ouverts. Ce n'est pas comme une prison.»
Les partenariats communautaires, comme le Service de police de Sherbrooke et les travailleurs de rue ont contribué à ces résultats, ajoute Mme Chabot.
On réussit aussi à faire des révisions rapides des plans d’intervention pour les jeunes à risque.