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Laure Letarte-Lavoie

«Ce n'est pas la même chose quand il y a une opposition organisée»

«Ce n'est pas la même chose quand il y a une opposition organisée»
Laure Letarte-Lavoie / Archives

Un groupe de conseillers pouvant compter sur des fonds peuvent mieux servir l’opposition à l’hôtel de ville, croit Laure Letarte-Lavoie, de Sherbrooke Citoyen.

L’élue du district de l’Hôtel-Dieu revient à la charge et souhaite toujours que son parti forme l'opposition officielle au conseil municipal.

Elle convient que les élus peuvent jouer leur rôle sans budget.

«Moi je n'ai jamais remis en question que chaque élu est capable de représenter différentes voix, différentes parties de la population. Sauf que ce n'est pas la même chose quand il y a une opposition qui est organisée, qui a des ressources, qui ont le temps d'aller consulter. Ça prend beaucoup de temps de s'assurer que chaque décision, on s'en va consulter pour savoir quel est l'impact de pouvoir faire des propositions qui sont basées aussi sur le vécu citoyen. Ça prend du temps de faire ça. Pis ça prend des ressources.»

Laure Letarte-Lavoie

Mme Letarte-Lavoie répondait ainsi à Stéphane Gendron, ancien maire et chroniqueur, qui lui recommande de laisser tomber son projet de devenir cheffe de l’opposition, malgré un avis juridique favorable.

La Ville de Sherbrooke n'a pas prévu de ressources destinées aux élus d'une éventuelle opposition dans son budget.

Mardi,  le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) a confirmé au journal La Tribune que la loi ne permet pas au parti de former l’opposition officielle. Un tel statut aurait permis aux élus de toucher des ressources de plus de 540 000$.

Laure Letarte-Lavoie déplore que la situation soit sans précédent et croit que la Cour devra trancher.

Budget municipal

Sur les ondes du 107,7 Estrie, elle a aussi commenté le budget municipal de Sherbrooke pour 2026, qui prévoit une hausse du taux foncier de 2,7 % et une augmentation moyenne de 2,36 % pour les maisons unifamiliales, incluant une tarification totale d’environ 3 %. 

La conseillère souligne la hausse du ratio d’endettement (de 93,8 % à 99,8 %) et du service de la dette (de 11,2 % à 13,5 %), la réduction de l’investissement logement de 1,2 M$, et critique le manque de transparence du processus budgétaire, ainsi que l’absence de budget d’opposition.



Écoutez l'entrevue accordée à l’animateur Steve Roy.

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