La fermeture de l'urgence de Val-des-Sources de soir et de nuit du 20 au 23 juillet ajoute une couche de stress supplémentaire pour les ambulanciers paramédicaux.
Même si deux ambulances seront ajoutées pour assurer les services à la population, les délais pour transporter un patient vers un autre centre hospitalier inquiètent, soutient Samuel Côté, président du Syndicat des paramédics de l’Estrie - CSN.
Sur les ondes du 107,7 Estrie lundi, le maire de Val-des-Sources, Hugues Grimard, avait aussi exprimé ses inquiétudes concernant un bris de service à l'urgence de l'hôpital local. Il avait mentionné que des unités ambulancières allaient être ajoutées pour pallier ces bris de service.
Distances supplémentaires
Selon M. Côté, il s’agit d’une source de stress accru pour ses membres en raison des distances supplémentaires à parcourir en cas d'urgence vers d’autres centres hospitaliers.
«Ça fait quand même une cinquantaine de kilomètres de plus à parcourir avec un patient, souvent en arrêt cardio-respiratoire, qu'il doivent réanimer», a-t-il mentionné lors de l’émission Que l’Estrie se lève mardi matin.
«Ça crée un énorme stress pour les paramédics. C'est bien beau d'avoir des ambulances supplémentaires. Par contre, on ne peut pas faire des miracles. Il faut le faire en véhicule. Ça crée des délais quand même assez importants.»
Couverture du territoire
Concernant la couverture sur le territoire estrien, M. Côté a encore exprimé des réserves.
«Le ministère a octroyé des primes aux paramédics pour la surcharge de travail. C'est bien beau les primes, mais ce qu'on veut, c'est que nos paramédics puissent manger, avoir leur pause et finir leur quart de travail à l'heure», exprime-t-il.
«Ce n'est pas le cas présentement. On demande vraiment l'ajout de deux véhicules au lieu de donner des primes pour compenser. On demande que la situation se stabilise.»
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy.
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