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Véhicule hors Québec

Les compagnies de remorquage peinent à se faire payer

Les compagnies de remorquage peinent à se faire payer
Des interventions nécessitent de nombreuses heures de travail. / Tirée de Facebook

Les entreprises de remorquage ont de la difficulté à se faire payer après une intervention sur les lieux d’un accident.

C’est principalement le cas quand le véhicule provient d’une autre province, soutient Michael Rouillard de la compagnie sherbrookoise Remorquage Rouillard.

Il mentionne deux cas spécifiques: un en juin de l'année passée à Scotstown et un autre en février à Sherbrooke cette année. Les interventions ont nécessité de nombreuses heures de travail et des frais élevés, sans garantie de paiement, dit l’homme d’affaires.

«C'est le corps policier qui nous a appelés d’urgence à la fin de la journée pour un camion versé dans un marécage. On n'a pas eu le temps de vérifier. On arrive pour le sortir du fossé», raconte M. Rouillard, invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève, mardi matin. 

«Souvent, dans ces cas-là, il n'y a aucun représentant, surtout pour les compagnies qui viennent hors Québec. On arrive. Il y a seulement le camion, le chauffeur est parti en ambulance ou à un hôtel. Donc nous, on n'a aucun contact. Même dans ce cas, s'il y avait un papier d'assurance, on a réalisé qu’ils ne respectaient pas leur contrat d’assurance. Ç’a pris des mois avant qu'on s'en rende compte.»

Camion encastré

L’hiver dernier, à l'angle des rues Galt Ouest et de la rue Cabana, un camion s’est encastré dans un immeuble. Le remorquage a duré de nombreuses heures, se souvient M. Rouillard.

«Encore une fois, on est arrivé là tôt le matin. On a vidé tout ce qui est réservoir liquide du camion et on a passé pas loin de 16 heures cette journée-là avec tous les services d'urgence pour faire des plans de match avec l'ingénieur», dit-il.

«Dans ce cas-ci, le chauffeur était avec les policiers pendant une partie de l'avant-midi. À un moment donné, il est parti avec un autre chauffeur et tous ses papiers. Aucune façon de retracer le chauffeur.»

Après 180 jours, la compagnie de remorquage a le droit de disposer du véhicule remorqué s’il n’y a pas de nouvelles du propriétaire en cas de non-paiement. L’affaire se complique quand la compagnie est située hors Québec, se plaint-il.

M. Rouillard déplore le manque de soutien gouvernemental québécois comparé à d'autres provinces comme l'Ontario, où les remorqueurs sont parfois dédommagés par le gouvernement si les transporteurs ne paient pas.

Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.

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