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Pénalités financières

«Un très faible pourcentage des médecins vont au privé»

«Un très faible pourcentage des médecins vont au privé»
Christian Bérubé / Archives Cogeco Média

Les futurs médecins devront travailler dans le réseau public québécois pendant au moins cinq ans après leur diplomation, sous peine d'amendes. 


Le Dr Christian Gaouette, président de l'Association des omnipraticiens de l'Estrie, a exprimé des réserves sur l'efficacité de cette mesure proposée mercredi par le ministre de la Santé, Christian Dubé.

Les pénalités financières peuvent aller jusqu’à 200 000 $ par jour et par acte.


Écoutez l’entrevue accordée par le Dr Christian Gaouette à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.



Il devra passer le test du débat parlementaire avant de devenir une loi applicable, dit le Dr Gaouette, lors de l’émission Que l’Estrie se lève. 

«Ça demeure un projet de loi. On sait très bien qu'un projet de loi va être débattu en Chambre. Il risque d'y avoir des changements», souligne-t-il.

«Les médecins qui vont dans le privé, c'est un très faible pourcentage. Autour de 3 % des médecins au total. Donc, la quantité de médecins qui manquent dans le réseau présentement, même s'il n'y avait aucun de ces médecins qui étaient dans le privé, ça ne changerait pas grand-chose.» 

Selon le Dr Gaouette, les raisons pour lesquelles les médecins choisissent le privé n'ont pas été suffisamment examinées. Il craint également que ces mesures coercitives nuisent au recrutement de futurs étudiants en médecine.

À écouter aussi:

La chronique de Jérôme Landry: «Pourquoi les médecins pratiquent-ils deux fois plus d'opérations au privé?»

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Plus avec Jean-Sébastien Hammal

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