Le gouvernement du Québec devrait payer pour les terrains des nouvelles écoles au lieu de laisser la facture aux Villes.
Cela devient un fardeau financier pour les municipalités en croissance comme Sherbrooke, note la députée solidaire Christine Labrie.
Elle mentionne que Sherbrooke prévoit dépenser plus de 40 millions $ dans les dix prochaines années pour des infrastructures, y compris une usine d'épuration.
Mme Labrie appelle à une révision de cette politique, arguant que les Villes ont d'autres priorités urgentes et manquent de sources de revenus suffisantes pour supporter de telles dépenses.
Depuis que le gouvernement impose aux villes de payer la facture des terrains, c'est certain que c'est un poids financier considérable sur toutes les villes qui sont en croissance et Sherbrooke en fait partie.
«C'est fâchant parce qu'il y a d'autres responsabilités municipales dans les villes ont de la difficulté à s'occuper en ce moment, on le voit bien dans plusieurs dossiers. Donc ces fonds-là, elles en ont besoin. Puis moi, ce que je dis au gouvernement du Québec depuis le début, ça fait cinq ans maintenant qu'ils ont appliqué cette nouvelle, cette nouvelle règle. Ce n'est pas normal qu'on fasse payer les Villes pour les terrains d'école quand il y a un nouvel hôpital, quand il y a une nouvelle route. On ne fait pas payer les villes pour les terrains, c'est le gouvernement qui prend la facture. On a prolongé la 610. Ce n'est pas la ville qui a payé pour les terrains, c'est le gouvernement qui a fait ça. Mais quand on voit une nouvelle école, ça devrait aussi être le gouvernement qui prend cette facture-là.»
Quand on lui dit que ce soit le gouvernement du Québec ou les municipalités qui payent, ce sont les mêmes contribuables qui devront payer la facture, la députée de Sherbrooke répond qu’elles n’ont pas les mêmes règles d'utilisation des fonds.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.
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