Un travailleur de la santé ayant agressé une patiente dans un CHSLD a fui au Maroc.
Le ministre de la Justice du Québec, Simon Jolin-Barrette, a exprimé son indignation face à l'évasion de ce criminel.
Invité à réagir, l’ancien sénateur Pierre-Hugues Boisvenu a déploré les lacunes du système judiciaire, notamment le retard du Québec à inscrire les criminels dans le registre national, ce qui permet à certains de fuir le pays.
Il y a longtemps qu’il souhaite qu’on modifie le registre des prédateurs sexuels dans lequel on retrouve beaucoup de criminels dangereux.
«On a appris qu’avec les procès remis au Québec l'an dernier, on a presque dépassé les 400 procès remis parce qu'il manque des ressources dans le ministère de la Justice. Et on tourne les coins ronds ou on annule tout simplement les accusations. Donc, c'est vraiment un sous financement au ministère de la Justice.»
M. Boisvenu critique également la gestion des ressources et la lenteur administrative qui compromettent l'efficacité du système de justice.