Le gouvernement du Québec a décidé de ne pas investir davantage dans la relance de Lion Électrique, malgré les investissements précédents de près de 200 millions $.
Luc Lafrance, président de la Fédération des transporteurs par autobus, exprime ses inquiétudes concernant le renouvellement de la flotte scolaire.
Les transporteurs scolaires sont obligés d'acheter des autobus électriques, malgré les difficultés financières de Lion Électrique, ce qui cause des maux de tête aux gestionnaires.
«C'est un autre enjeu pour les transporteurs qui ont fait l'acquisition des autobus scolaires électriques. Qui va en faire l'entretien? Où les transporteurs vont pouvoir avoir les pièces de réparation? C'est une nouvelle technologie. Ils ne sont pas tous des électromécaniciens dans leur entreprise. Ils ont besoin de fournisseurs capables de réparer et entretenir les véhicules.»
Invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève, M. Lafrance a soulevé également le problème de l'entretien des autobus électriques existants et la possibilité de bris de service à la rentrée scolaire.
Récemment, la question de la vétusté de la flotte des autobus scolaires faisait rage dans la région.