Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, tente de faire son entrée à l’Assemblée nationale en se faisant élire dans une élection partielle.
Il a lancé sa campagne électorale dans la circonscription d’Arthabaska en vue d’une élection prévue dans les six prochains mois pour remplacer l’ancien caquiste Éric Lefebvre.
M. Duhaime souhaite que son parti soit représenté à l'Assemblée nationale, critiquant le soutien unanime des députés actuels à la taxe carbone, malgré l'opposition de 60% de la population.
«C'est une circonscription qui a un fond conservateur dans le sens où c'est une région qui vient de voter au fédéral, les deux circonscriptions pour le Parti conservateur du Canada, c'est une circonscription. On avait fait un bon score à la dernière fois à 25 %. Mais il y a aussi le fait que je pense que c'est important que les régions soient entendues. À l'Assemblée nationale, on a quatre chefs des quatre autres partis qui représentent tous des circonscriptions de la région de Montréal.»
M. Duhaime met en avant la nécessité d'une voix régionale à l'Assemblée, notant que les quatre chefs des autres partis proviennent de Montréal, et s'engage à défendre les enjeux locaux d'Arthabaska.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
À écouter aussi:
La chronique de Rodolphe Husny
Des appuis pour l’entrée de Duhaime à l’Assemblée nationale