Une grève dans le secteur de la construction résidentielle à Sherbrooke pourrait aggraver la crise du logement en cours.
Selon le courtier Jean-François Bérubé, des entreprises de construction anticipent déjà le conflit et les impacts potentiels sur les délais et les coûts pour les clients.
«Si on regarde les prix qui continuent à augmenter d'une façon incroyable cette année. Malgré les politiques américaines, on a eu une baisse du taux directeur. On s'attend à une stabilité. On va le savoir le 4 juin. Pour l'instant, à Sherbrooke, la SCHL recommande trois 3200 nouveaux logements cette année.»
M. Bérubé, animateur des Dessous de l’immobilier, souligne également les défis liés aux politiques municipales et la nécessité de solutions pour la construction de nouveaux logements face à l'augmentation des prix et la crise du logement.
Terrain d'entente
Les promoteurs immobiliers en Estrie retiennent leur souffle en espérant qu'il ait un terrain d'entente entre l'alliance syndicale de la construction et l'APCHQ d'ici mercredi.
Advenant un refus de l’APCHQ de soumettre la proposition syndicale à ses membres, une grève générale illimitée serait déclenchée le 28 mai dans le résidentiel.
L’APCHQ soutient que la dernière proposition syndicale n’est guère différent de l'offre déposée au début du mois d’avril
Les trois autres secteurs de l’industrie de la construction ont réglé pour 22% sur quatre ans et le résidentiel n'en attend pas mois.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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