La Fondation Jacques-de-Champlain demande à Québec d'adopter une loi-cadre sur l'accès public au défibrillateur, faisant suite au rapport du vérificateur général sur la desserte ambulancière de la semaine dernière.
L'organisation plaide que le gouvernement a le devoir de sauver les personnes victimes de crise cardiaque dans un délai acceptable.
Selon Eddy Afram, directeur du programme d’accès public à la défibrillation de la Fondation Jacques-de Champlain, en Estrie, un meilleur accès aux défibrillateurs externes automatisés (DEA) permettrait d’augmenter de près de 50 % le nombre de survivants d’un arrêt cardiaque soudain.
C’est encore plus vrai dans un contexte où la couverture ambulancière laisse à désirer, dit-il.
Selon une compilation, il n'y aurait que 768 défibrillateurs enregistrés en Estrie sur DEA Québec pour un territoire de 12 485 kilomètres carrés.
À l'échelle du Québec, la proportion n'est que de 27 appareils par 10 000 habitants dans les lieux publics.
Le Manitoba a déjà voté une loi sur le sujet.