Le syndicat des travailleurs de Postes Canada en Estrie ne bronche pas devant l'offre dite «finale» faite par l'employeur dans les dernières heures.
Pour l'instant, aucun des membres ne souhaite la grève illimitée pour ne pas pénaliser la population et les entreprises.
Mercredi, les travailleurs ont refusé une augmentation de salaire de 13,59 % sur quatre ans alors que la Société d'État a enregistré une perte avant impôt de 841 millions $ pour l’année 2024.
Patrick Bleau, président du syndicat en Estrie, fait état de tensions avec Postes Canada, qui a récemment rapporté des pertes significatives, incluant une perte d'exploitation de 1,3 milliard $ sur sept ans.
Les travailleurs sont en grève des heures supplémentaire et envisagent une grève générale illimitée si les négociations échouent, malgré une offre finale récemment rejetée par le syndicat.
«Les partis continuent à se parler, donc ce n'est pas vraiment question de ça. C'est sûr que si Poste Canada se campe dans leur position qu'ils ont, ça pourrait peut être dégénérer, mais pour l'instant on n'est pas rendu-là.»
Les pertes financières de Postes Canada et la baisse du volume de lettres poussent à la recherche de nouveaux marchés pour assurer la viabilité de l'entreprise.
M. Bleau ne serait pas surpris de voir une loi spéciale être imposée.