Hugo Bernier, condamné pour le meurtre de Julie Boisvenu en 2002, doit se présenter finalement mardi devant la Commission des libérations conditionnelles du Canada.
Son audience de libération conditionnelle avait été reportée en mars dernier.
Pierre-Hugues Boisvenu, père de la victime, exprime une forte émotion et critique le système judiciaire qui, selon lui, favorise les criminels au détriment des victimes.
«Le niveau d'émotivité n'est pas le même et le niveau aussi d'implication n'est pas le même. C'est presque le jour de la marmotte. Pas seulement pour moi, mais pour beaucoup de familles qui se présentent devant la Commission de libérations conditionnelles. Toute l'attention est portée sur le criminel et les victimes, souvent, sont strictement accessoires dans cette procédure-là et procédure qu'il faut évidemment changer.»
Premières Nations
Bernier, qui a réclamé le statut de membre des Premières Nations, est représenté par son thérapeute, son aidant des services correctionnels, un avocat, tout ça aux frais des contribuables, déplore M. Boisvenu.
Les proches de la victime n'ont droit qu’au soutien d’un coordonnateur de la Commission des libérations conditionnelles, dit-il.
Sur les ondes du 107,7 Estrie, l’ancien sénateur Boisvenu est revenu sur un projet de loi qu'il a déposé pour équilibrer les droits des victimes et des criminels lors des audiences.