Mercredi, la Banque du Canada a laissé le taux directeur à 2,75 %, donc sans le changer pour la deuxième fois de suite.
Le statu quo prévaut malgré l’évolution improbable de l’économie canadienne.
Invité à commenter, Jean-François Bérubé, courtier, discute de l'impact du taux directeur inchangé sur le marché immobilier de Sherbrooke. L’animateur de l’émission Les Dessous de l’immobilier note que les taux bas sont généralement bénéfiques, mais pas nécessairement déterminants pour l'achat de propriétés.
«On est dans une situation où on a eu quand même un début d'année un peu insécurisant avec la venue de Donald Trump au pouvoir. On oublie rapidement. On se rappelle quand même qu'au début des annonces des des tarifs, là ça a été vraiment impactant, beaucoup d'insécurité au niveau du marché.»
Niveau de vie
Pour sa part, Alexandre Bélanger, de la TD, aborde les défis des renouvellements hypothécaires avec des taux d'intérêt plus élevés, affectant les finances personnelles et nécessitant des coupes dans les dépenses non essentielles.
Un sondage révèle que 48 % des répondants anticipent des paiements hypothécaires plus élevés, impactant leur niveau de vie.
«Le sondage nous dit que 52 % des Québécois vont réduire les dépenses non essentielles. Quelles sont ces dépenses non essentielles? On parle effectivement de tout ce qui est relié au divertissement. Dans certains cas, ça peut être les soupers et les sorties au restaurant.Ça peut être les vacances qu'on va prendre au Québec plutôt que d'aller à l'étranger.»
Écoutez les entrevues accordées à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.