La coupe de 22 millions de dollars dans le budget de l'éducation du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) pourrait avoir un impact sur le décrochage scolaire.
C’est l’inquiétude que soulève Anne Préfontaine, directrice générale de la Fondation pour les élèves du CSSRS.
Source: Archiches
«C'est sûr que l'élève est au centre de nos actions parce que nous, ce qu'on fait, c'est qu'on soutient des projets qui favorisent la réussite éducative. En ce moment, en Estrie, c'est près d'un sur cinq qui décroche avant d'obtenir son diplôme d'études secondaires. Alors là, on a fait des colonnes de chiffres. Je comprends que le gouvernement a des efforts à faire. Mais l'éducation touchait à la richesse du Québec en faisant fi du monstre dans la pièce. C'est le décrochage scolaire. Alors c'est sûr que ce matin-là, je te parle bouleversée.»
Le ministre Bernard Drainville insiste sur l'importance de minimiser l'impact sur les élèves.
Invitée lors de l’émission Que l’Estrie se lève, Mme Préfontaine a souligné l'importance de la persévérance scolaire.
Elle réitère l'engagement de la fondation à soutenir des projets éducatifs, malgré l'absence de subventions gouvernementales, dépendant uniquement de dons privés.