La visite surprise du premier ministre canadien Mark Carney à Kyiv soulève la possibilité d'envoyer des troupes canadiennes en Ukraine pour un maintien de la paix.
Appelé à commenter, Dominique Harel, professeur à l'Université d'Ottawa, a souligné l'initiative diplomatique menée par la France et la Grande-Bretagne, les discussions à l'OTAN sur une force de «réassurance».
«Il y a une question de ressources, mais c'est aussi une question politique. Ce n'est pas tout à fait comme des missions de paix de type Casques bleus. Ça serait de maintenir la cessation des combats dans une zone qui a connu la première grande invasion d'agressions depuis la Deuxième Guerre mondiale où l'agresseur est une puissance, sinon une superpuissance avec les armes nucléaires militaires.»
Il y a toutefois du scepticisme face aux prétendues concessions russes, notamment sur l'intégrité territoriale de l'Ukraine et le contrôle du Donbass et de la Crimée.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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La revue de presse de Paul Arcand par Jean-Sébastien Hammal.