Une modification du règlement au Québec prévoit d’allonger la fréquence des évaluations de sécurité des barrages à forte contenance de 10 à 15 ans soulève des inquiétudes.
Elle touche environ 2000 barrages sur 6000, dont seulement 10 % relèvent d’Hydro-Québec, fait remarquer Sophie Larivière-Mantha, présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec.
Elle exprime l’inquiétude de l’organisation face à la diminution des exigences de sécurité, citant des risques accrus, l’absence d’analyse technique de risque par le ministère de l’Environnement.
«Quand on regarde les bonnes pratiques, notamment de l'Association canadienne des barrages, on est davantage autour de cinq ans pour des barrages qui auraient des risques considérables, comme, par exemple, sur des populations de plus de 10 000 personnes.»
Les économies sont jugées minimes, soit 125 000 $ par année, se désole Mme Larivière-Mantha.