La rage du raton laveur gagne du terrain dans la région.
Le Journal de Montréal écrivait récemment que plus de 600 animaux ont été capturés dans le secteur du lac Memphrémagog pour être vaccinés en prévision de stopper un second foyer d'infection.
Malgré la distribution de milliers de doses de vaccins, la maladie semble progresser.
Invitée à réagir, Marianne Gagnier, coordonnatrice provinciale de la gestion de la rage du raton laveur, explique que de nouveaux cas de rage ont été confirmés à Stanstead, près de la frontière du Vermont, et autour du lac Memphrémagog.
Elle souligne la collaboration entre les autorités du Québec, du Vermont et de l’Ontario pour surveiller et contrôler la propagation, notamment par des opérations de vaccination. Elles ont prouvé leur efficacité, assure la spécialiste.
«On sait que le type d'opération qu'on fait, c'est efficace. Ça a fait ses preuves aux États-Unis, dans certains secteurs, puis aussi en Ontario, dans le secteur de Hamilton, où il y a eu un foyer de rage en 2015. À force d'opérations de vaccination de la sorte, ils n’ont pas eu de cas l'année dernière, par exemple.»
La participation citoyenne via un formulaire en ligne est proposée.
Mme Gagnier rappelle l’interdiction de déplacer des animaux sauvages vivants pour éviter la dissémination de la maladie.
Écoutez l'entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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