La vie des pompiers n’est pas toujours rose.
La détresse psychologique est présente chez les pompiers du Québec, exacerbée par des interventions difficiles, notamment médicales, qui représentent près de 50 % des appels.
À Sherbrooke, le programme PER, soutenu par des psychologues, aide à gérer les traumatismes, tandis que des initiatives provinciales comme La Vigile à Québec offrent un soutien supplémentaire aux intervenants d’urgence, note David Leblanc, secrétaire de l’Association des pompiers de Sherbrooke.
«Notre travail, principalement, vise à aller aider des personnes qui ont une perte de contrôle, qui sont en problématique, en difficulté. C'est la très grande majorité de nos appels d'urgence. Donc, c'est sûr et certain qu’on finit à notre tour à cumuler des histoires ou des interventions qui ont été plus difficiles que d'autres. À un moment donné, une détresse peut s'installer.»