L’accident mortel d’une personne en situation d’itinérance, survenu dimanche soir au centre-ville de Sherbrooke, montre le manque de mesure de sécurité aux abords des voies ferrées.
La conseillère municipale Geneviève La Roche lève le drapeau. Selon elle, il y a une insuffisance des mesures de sécurité, l’absence d’obligation pour les compagnies ferroviaires et la nécessité d’installer une passerelle pour les piétons.
«C'est un passage qui est utilisé depuis des dizaines et des dizaines d'années. Même qu'on me disait que dans les années 70-80 il y avait un passage piétonnier là, parce que sinon ça ne fait aucun sens pour les habitants, tous les enfants, les familles qui vont à l'école Larocque, qui habite du côté de la rue fédérale. Sinon, ils doivent faire un chemin qui est trois fois plus long, en passant par la rue Galt qui est une grosse artère avec des trottoirs très étroits.»
Elle évalue que la responsabilité est partagée entre la Ville de Sherbrooke, le CP et le gouvernement fédéral, tout en rappelant la crise de l’itinérance au Québec.
Rappelons que dimanche, un homme en situation d’itinérance a été frappé mortellement par un train.