Le président américain Donald Trump a accusé la gauche radicale d’être responsable de l’assassinat de Charlie Kirk, mercredi, lors d’un rassemblement en Utah.
Tout cela se déroule dans un contexte de polarisation politique et de montée de la violence aux États-Unis, selon Mathieu Collin, professeur associé à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke.
On ne doit pas sauter aux conclusions trop rapidement, dit-il, invité au micro du 107,7 Estrie jeudi matin.
«Le tireur n'a toujours pas été arrêté. Donc, ses motivations politiques n'ont absolument pas non plus été prouvées ni démontrées. On ne sait pas exactement qui est cette personne. On sait qu'il aurait agi seul.»
M. Collin souligne le rôle des réseaux sociaux, de la désinformation et des discours haineux dans l’exacerbation des tensions,
Incursion de drones russes en Pologne
Pour sa part, son collègue Pierre Binette analyse l’incursion de drones russes en Pologne, événement rapporté comme une provocation ou une erreur.
«Ça semble tellement invraisemblable pour dire vrai. Quel aurait été l'intérêt de la Russie de faire une provocation de ce type-là? Peut-être pour tester les défenses de l'OTAN? Mais je dois vous avouer que je trouve ça tellement gros que je me dis ou c'est une gaffe monumentale de la part de la Russie, ou c'est une erreur, ou je ne sais pas.»
Ces événements alimentent quand même les craintes d’escalade entre l’OTAN et la Russie, mentionne M. Binette.