Le retrait précipité de 1200 autobus électriques du fabricant Lion à travers le Québec a surpris tout le monde dans le transport scolaire.
Le ministère de l'Éducation et le ministère des Transports ont pris cette décision après un incendie impliquant un de ces modèles à Montréal plus tôt cette semaine.
Luc Lafrance, vice-président de la Fédération des transporteurs par autobus, se demande pourquoi ce délai entre l'événement et l’annonce du retrait.
«Pourquoi tout à coup, hier en fin de soirée, une décision gouvernementale est prise dans ce sens-là? Surtout que l'incendie avait eu lieu mardi. Donc, on a été tout aussi surpris que pouvait l'être de cette décision-là. Mais au bout de la ligne, il ne faut pas oublier que c'est la sécurité des enfants qui prime. Ça devient aussi difficile d’aviser tout le monde, être capable de rejoindre tous les conducteurs. Les transporteurs ont fait des pieds et des mains pour essayer de les rejoindre et s'assurer que tout le monde soit informé.»
Pour sa part, Donald Landry, du Centre de services scolaire de Sherbrooke, évoque des perturbations majeures, la réorganisation rapide du transport scolaire, l'impact sur les parents, et la nécessité de prioriser la sécurité des élèves.
M. Landry souligne que des défis sont récurrents dans ce secteur en raison des pénuries de chauffeurs, des grèves et la l’organisation du transport.