Peu de candidats à la mairie se démarquent avec leurs pancartes électorales qui ont pris place dans le paysage sherbrookois depuis quelques jours.
C’est le constat que fait Sonya Bacon, spécialiste en image de marque à l’Université de Sherbrooke, quand on lui demande d’analyser les affiches électorales de la campagne municipale du 2 novembre.
Elle évoque le manque de différenciation des slogans, l’impact du visuel, l’importance de la crédibilité et de la taille des affiches.
«Peut-être le seul qui sort un petit peu du lot, c'est Sherbrooke Citoyen. Le visuel est un peu jeune, moderne, urbain. Ça tranche avec l'autre côté qui est très institutionnel. On sent que la stratégie est pas vraiment poussée jusqu'au bout.»
Elle souligne que le branding et la première impression sont essentiels pour la confiance envers les candidats.
La spécialiste souligne aussi la faute des pancarte de Paul Gingues ou peut lire qu’il est «canditat» indépendant.
«Ça mine la crédibilité d'un candidat instantanément», lance-t-elle
Mme Bacon retient l’originalité de Catherine Fournier, à Longueuil, qui se qualifie de «future mèresse», pour le printemps 2026, annonçant ainsi être enceinte.
Source: Tirée de Facebook