La colère gronde à Longueuil ou une manifestation a eu lieu à la suite de la mort d'un adolescent de 15 ans abattu par un policier.
Cela relance le débat sur les caméras corporelles pour les policiers.
Invité à réagir, Éric Beaudoin, président de l’Association des policiers et policières de Sherbrooke, affirme que son organisation n’est pas opposée à leur usage.
Il soulève toutefois des enjeux de vie privée, de coûts (750 000 $/an à Sherbrooke), et d’impact limité sur le professionnalisme policier.
«Ça fait 25 ans que je suis policier et je me souviens que mes professeurs, il y a déjà 25 ans, avaient dit: “ Faites votre travail toujours comme si c'était filmé”. Ça fait qu'on pense que nos gens sont très professionnels. Il n'y aurait pas d'enjeu de ce côté-là.»
M. Beaudoin reconnaît que les caméras pourraient réduire les contestations et influencer les comportements des citoyens et des policiers.