Les membres de l'Association des étudiants en médecine de l'Université de Sherbrooke doivent se prononcer sur la tenue d’une grève.
Vendredi, lors d’une assemblée qui a duré sept heures, il a été décidé de consulter les étudiants sur un débrayage, en réaction à la Loi 2, adoptée samedi sous bâillon et jugée autoritaire et néfaste pour les patients.
Jusqu’à jeudi midi, ils doivent donner ou pas le mandat de faire une grève légale, explique Jean-Simon Desrochers, président de l'Association des étudiants en médecine de l'Université de Sherbrooke.
«On peut imaginer qu'il y a beaucoup d'étudiants qui veulent ça. Les étudiants sont fâchés contre le gouvernement, contre cette dérive autoritaire. Ce sont des mots qui ont été utilisés par beaucoup d'étudiants. On est d'accord avec ça. C'est une loi qui va trop loin. Puis, surtout, c'est une loi qui n'est pas bonne pour les patients. C'est surtout ça que j'ai entendu.»