La députée solidaire Christine Labrie et deux organismes de défense des droits des femmes de l'Estrie exhortent le gouvernement caquiste de renoncer à inscrire le droit à l’avortement dans le projet de loi constitutionnelle.
Actuellement, l’interruption volontaire d’une grossesse est considérée comme un soin de santé en deux endroits à Cowansville et Sherbrooke. Les groupes pro-choix SOS Grossesse et le Collectif pour le libre-choix craignent que l’ajout d’un article portant spécifiquement sur la protection du droit à l’avortement dans le projet de constitution du Québec ait l’effet contraire
Christine Labrie, Johanne Bilodeau et Paskale Hamel sont particulièrement préoccupées par cette nouvelle tentative du gouvernement de légiférer sur le droit à l’avortement, alors que l’ancienne ministre de la Condition féminine, Martine Biron, avait tenté de le faire pour une première fois en 2023. Elle avait cependant reculé après avoir entendu les arguments des groupes féministes et pro-choix.
Les deux organismes sont aussi particulièrement préoccupés par rapport au financement de leurs activités et à l'accès de facon uniforme en Estrie à la pilule abortive.