La Fondation pour les élèves du CSSRS clôture l'année 2025 sur une note historique.
L'organisme a récolté une somme record de plus d’un million de dollars, malgré un contexte économique difficile, se réjouit sa directrice Anne Préfontaine.
Ce succès témoigne d'une prise de conscience : investir dans la persévérance scolaire, c'est solidifier le « solage » de la société.
Les fonds recueillis permettent de financer des services essentiels là où les budgets publics s'essoufflent, notamment en santé mentale (anxiété, intimidation), en aide aux devoirs et pour l'achat de fournitures scolaires dans les milieux défavorisés.
Un élève sur cinq
Le défi reste de taille : en Estrie, un élève sur cinq décroche encore, déplore Mme Préfontaine.
La Fondation doit donc faire des choix stratégiques pour soutenir des projets structurants qui motivent les jeunes à obtenir un diplôme plutôt que de céder à l'attrait immédiat du marché du travail.
«Investir en persévérance scolaire, c'est investir dans le solage de la société. Je dis ça souvent à nos partenaires qu'on sollicite parce qu'en investissant en persévérance scolaire, ça veut dire que tu investis en économie, tu investis dans ton PIB, dans ton économie régionale, dans ta productivité. Tu investis également en santé. Parce qu'une personne éduquée qui ne décroche pas et qui participe activement à la société, va être moins malade, va moins fréquenter l'hôpital, va avoir de meilleures habitudes de vie. Ça a une incidence aussi sur le taux de criminalité, on ne se le cachera pas.»
Pour 2026, la Fondation mise sur l'innovation, notamment avec l'activité de financement « Serveur d’un soir » le 11 février prochain.
Un nouveau plan stratégique sur quatre ans est également en préparation pour maximiser l'impact de chaque don auprès des 47 écoles du territoire.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Marc Toussaint et Valérie St-Jean.
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