Le prix moyen d'un loyer a bondi de 47,8% à Sherbrooke depuis l'arrivée de la Coalition Avenir Québec (CAQ) au pouvoir en 2018.
C'est ce que déplore Québec Solidaire, qui se base sur des données de la Société canadienne d'hypothèque et de logement.
La députée solidaire de Sherbrooke, Christine Labrie, déplore ce qu'elle qualifie d'incompétence tragique de la CAQ dans le dossier du logement.
Elle affirme que le parti au pouvoir a choisi de ne pas aider à limiter l'ampleur de la crise du logement en allant de l'avant avec le projet de loi 31.
Ce dernier prévoit notamment qu'un propriétaire pourra refuser une cession de bail sans motif sérieux.
«Cela crée un recul pour les locataires, lance la députée solidaire. Sherbrooke est une ville étudiante. Il y a donc un taux de roulement important des locataires.»
Plus de 4%
Mme Labrie convient que les propriétaires font face à de fortes de hausses, notamment de taxes et des taux d’intérêt.
Elle fait remarquer que «dans la vraie vie» plusieurs propriétaires augmentent leur loyer de plus de 4 %, même si l’appartement a plus de cinq ans, comme le prévoit le Tribunal administratif du logement.
La pénurie de logements fait mal au sein de la population. «Avant, on nous parlait du manque de médecin, maintenant les citoyens nous interpellent pour le manque de logement», a-t-elle dit au micro de Jean-Sébastien Hammal.