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Attaquée par des chiens

Des moments difficiles à venir pour Dominique Alain

Des moments difficiles à venir pour Dominique Alain
Jean-Sébastien Hammal / Cogeco Média

Dominique Alain, de Potton, s’apprête à vivre des moments difficiles à partir du 11 mars prochain, avec le début des procédures judiciaires dans le cadre d'une poursuite civile de 676 000 $.

Mme Alain, avait été gravement blessée par des chiens alors qu'elle faisait son jogging en mars 2019.

Cinq ans plus tard, elle revivra ainsi de mauvais souvenirs en replongeant dans cette histoire horrible, alors qu’elle s’est retrouvée entre la vie à la mort, lourdement blessée.

«Il faut toujours travailler fort. Il faut persévérer. Il ne faut jamais lâcher. C'est mon cas. Une chance que je suis de nature persévérante. Je ne lâche pas, mais je vis avec des séquelles assez terribles», a-t-elle exprimé avec émotion jeudi matin au micro de Jean-Sébastien Hammal.

«Aujourd’hui, je n'ai pas de triceps. C'est traumatisant ce que j'ai vécu. J'ai des douleurs neuropathiques quotidiennes. C'est chronique au niveau de mes chevilles parce que les chiens m'ont dévorée vivante. Ils m'ont dévoré les mollets et une partie de ma cheville. Et aussi le triceps. On ne se rend pas compte des fois l'utilisation qu'on fait d'un triceps, mais c'est assez important…»

En avril 2022, on apprenait que Dominique Alain et son conjoint Léo Joy réclamaient 676 000 $ à la municipalité de Potton, au propriétaire des chiens Alan Barnes et au propriétaire du terrain où s'est produite l'attaque.

Le procès se déroulera à Cowansville.

Plusieurs plaintes

Selon Mme Alain, les chiens ont été l’objet de plusieurs plaintes avant les événements. 

«Il y a des gens qui ont été mordus en faisant du vélo, en passant sur la rue. Les chiens attaquaient des voitures et des VTT. Ils mordaient les roues des VTT», raconte-t-elle. 

«Toutes ces plaintes avaient été apportées à la municipalité. Il y avait un processus très nonchalant. Lors de plaintes, il n'y avait pas de suivi, il n'y avait pas d'actions qui étaient mises en place.»

Écoutez l'entrevue intégrale avec Dominique Alain.

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