Plus rien ne peut empêcher le projet domiciliaire les Jardins de la falaise à Magog.
Comme prévu, mardi soir, la municipalité a recours aux nouveaux pouvoirs prévus dans la loi 31 du gouvernement du Québec pour autoriser le projet sans avoir à faire face à un éventuel scrutin référendaire des citoyens opposés.
Le projet, rappelons-le, prévoit la construction d’un immeuble de deux étages de moins de 20 logements sur la rue Sergent-Arthur-Boucher.
Lors de la séance, le conseiller municipal Samuel Côté a félicité ses collègues pour ne pas avoir cédé aux pressions d’une minorité de citoyens qui s’étaient opposés à ce développement.
«J’ai reçu plusieurs courriels de citoyens contents parce que c’est un bon projet», a-t-il déclaré.
Nathalie Pelletier
Mercredi matin, au micro de l’animateur Jean-Sébastien Hammal, la mairesse Nathalie Pelletier a expliqué pourquoi la Ville a eu recours à la loi 31 pour aller de l’avant dans ce dossier.
Elle a mentionné que le projet était dans les cartons depuis plusieurs années et que des modifications avaient été apportées.
Des consultations ont eu lieu. Des gens du secteur ont exprimé des craintes, poursuit-elle.
«La loi 31 est arrivée. C’est un nouvel outil. On s’est demandé si on arrêtait ou si on poursuivait», a-t-elle déclaré.
«On a décidé de poursuivre.»
Rappelons que la Ville a utilisé les nouveaux pouvoirs que lui accorde le projet de loi 31 adopté par le gouvernement pour éviter la tenue d'un registre. De cette façon, les citoyens ne pourront pas forcer un référendum
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.