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Encore des cas répertoriés

La coqueluche persiste en Estrie

La coqueluche persiste en Estrie
Que l'Estrie se lève / Archives Getty Images

La coqueluche se montre coriace en Estrie, car des cas récents sont répertoriés dans toutes les régions et une transmission soutenue est signalée dans les écoles primaires et secondaires. 

Des centaines de cas avaient été recensés au début de l'année, notamment au Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke. 

Selon la Dr Geneviève Petit, spécialiste en Santé publique et en médecine préventive au CIUSSS de l'Estrie - CHUS, la tendance n'a pas vraiment été à la baisse. «On observe une certaine stabilité et ça ne semble pas s'essouffler», commente la spécialiste.

«La transmission de la coqueluche avait commencé dans notre région à la toute fin de l'année 2023, en décembre. À Sherbrooke, ça se poursuit. On constate que ça progresse dans d'autres territoires de l'Estrie. Il y a des cas maintenant dans toutes les régions de l'Estrie.»

Mme Petit note qu’on doit passer le message à toutes les écoles primaires et secondaires de la région. Donc, il y a encore une transmission soutenue, présente de la coqueluche sur notre territoire.

Vaccination

La Dr Petit fait mention de la contagiosité de la maladie, ses symptômes caractéristiques et l'importance de la vaccination, en particulier pour les femmes enceintes, afin de protéger les bébés à naître. 

«La coqueluche est une infection causée par une bactérie. Au début, ça peut ressembler à plusieurs autres infections, à un rhume: le nez qui coule, les yeux qui peuvent aussi couler un petit peu de tout, un petit peu de fièvre, mais ça se distingue peu d'une autre infection», décrit-elle.

«C'est ensuite que les symptômes un peu plus caractéristiques de la coqueluche arrivent : une toux vraiment particulière, plusieurs toux saccadées. Après ça, on a des fois de la difficulté à reprendre son air, son souffle. On peut avoir des gens qui toussent au point de vomir, avoir le cœur qui lève.» 

La coqueluche, bien que cyclique, n'a pas été éradiquée et nécessite une vigilance continue, ajoute la spécialiste.

Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.

 

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