Danielle Berthold, conseillère du district des Nations, ne s’exclut pas quand il est question de potentiels candidats à la mairie de Sherbrooke.
Jeudi matin sur le sondes du 107,7 Estrie, elle a énuméré les noms de personnalités qui pourraient se lancer dans la course, comme la députée fédérale Marie-Claude Bibeau et l’ancien conseiller Vincent Boutin. mais en omettant les deux candidats en lice du côté de Sherbrooke Citoyen.
«Toute personne qui espère se présenter ou qui vise la mairie, j'ose espérer que ce sont des gens qui font l'analyse et qui se disent “Oui je serais la personne”. Alors je pense que l'important c'est que ça soit des gens qui ont à cœur la population de Sherbrooke pour faire avancer les choses», argumente-t-elle.
«Alors, M. Boutin est aussi un bon candidat que pourrait l'être Marie-Claude Bibeau ou moi-même ou quelqu'un d'autre. Je pense qu'il faut faire cette analyse-là et voir comment on peut arriver à faire avancer les choses.»
Quand on lui rappelle qu’elle n’a pas nommé les candidats Rais Kibonge et Marie Grégoire, officiellement candidats à la chefferie de Sherbrooke Citoyen, Mme Berthold dit espérer un changement à la mairie.
«Je pense que quatre ans c'est assez!», lance-t-elle.
«On doit passer à un autre appel, puis on doit essayer de faire en sorte que la Ville de Sherbrooke avance, puis qu'on ait vraiment des opinions différentes, mais qu'on respecte tout le monde autour de la table et que ça continue à évoluer.»
Mercredi, M. Boutin a avoué qu’il réfléchissait sérieusement à se lancer comme candidat à la mairie. Mme Bibeau a récemment dit être en réflexion sur son avenir politique, alors que les libéraux de Justin Trudeau sont en naufrage dans les sondages.
Mme Berthold a aussi dit songer à se présenter à la succession de la mairesse Évelyne Beaudin.
Condamnée à payer 750 $
Son intervention survient au lendemain d’une audience devant la Commission municipale, où elle a été condamnée à payer 750 $ à la Ville de Sherbrooke.
La conseillère municipale a plaidé coupable à un manquement au code d'éthique des élus concernant la gestion du comité exécutif, à la suite à la fuite d'une fuite à un média écrit.
Elle dit accepter la sanction négociée par son avocate à la suite de sa dénonciation pour avoir partagé un document confidentiel.
Elle s'est dénoncée pour des raisons de principes et d'intégrité en avril dernier. Mme Berthold insiste pour dire que sa décision de se dénoncer n'est pas liée à ses ambitions politiques, malgré les spéculations. La politicienne s’attend à essuyer des critiques si elle se présente comme candidate à la mairie.
Elle mentionne également que la sanction de 750 $ est appropriée, car la simple réprimande n'est plus utilisée depuis 2018.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.