Aller au contenu
La Distillerie McManamy de Sherbrooke

La Distillerie McManamy de P-L Dusseault se place à l’abri de ses créanciers

La Distillerie McManamy de P-L Dusseault se place à l’abri de ses créanciers
La Distillerie McManamy de Sherbrooke se place à l’abri de ses créanciers / Distillerie McManamy

La Distillerie McManamy, fondée en 2023 par l’ancien député fédéral de Sherbrooke, Pierre-Luc Dusseault, se place officiellement à l’abri de ses créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.

La procédure a été entamée le 31 mars dernier, et la première assemblée des créanciers est prévue pour le 22 avril 2025.

Joint par le 107,7 Estrie, M. Dusseault a refusé de commenter la situation actuelle de son entreprise sur les ondes.

Toutefois, par écrit, il a mentionné que «la Distillerie est effectivement en discussion avec ses créanciers. Toutes les avenues sont envisagées. Il serait prématuré de commenter publiquement la teneur de ces discussions dans les détails.»

Devenir un acteur de premier plan 

Située dans l’est de Sherbrooke, la Distillerie McManamy avait pour ambition de devenir un acteur de premier plan dans la production de spiritueux artisanaux.

Première distillerie moderne à s’implanter dans la ville, elle misait sur des ingrédients de qualité supérieure et des produits aux saveurs uniques pour se démarquer dans un marché en pleine croissance, mais aussi de plus en plus compétitif.

Malgré un lancement prometteur, l’entreprise n’a pas échappé aux difficultés économiques qui frappent le secteur des microdistilleries au Québec. Ces derniers mois, plusieurs établissements similaires ont dû fermer leurs portes ou se placer sous la protection de la loi, notamment la Distillerie Beemer de Roberval et la Distillerie du St-Laurent à Rimouski.

Pierre-Luc Dusseault, qui agissait à titre de président-directeur général, s’était publiquement inquiété de cette tendance, évoquant la fragilité croissante de l’industrie. 

Le siège social de la distillerie, situé au 862 de la rue Longpré, à Sherbrooke, abritait les opérations de l’entreprise depuis ses débuts. 

La suite des procédures légales permettra de déterminer si la distillerie pourra restructurer ses activités ou si elle devra envisager d’autres avenues, dont une possible liquidation.

En 2024, M. Dusseault avait été tenté par la politique municipale, mais avait renoncé à la chefferie du parti Sherbrooke Citoyen en septembre dernier.   

À lire aussi:

Des producteurs locaux crient à l'injustice
 

Vous aimerez aussi

Parce que vous voulez tout savoir!

Ne manquez rien de l’actualité, des chroniques ou moments forts de vos animateurs et émissions préférés.

En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.

Dernièrement dans Que l'Estrie se lève

La tourtière, «c'est complètement fou!» - Olivier Jean
Uber facilite la livraison et la visibilité des restaurants
Aréna des Olympiques : «C'est un fiasco!»
Un don de 5 $ pour offrir une poutine à une personne itinérante
La fécondité à un «creux historique»
Marie-Claude Bibeau multiplie les rencontres à Québec
L’événement Vibration 90 au Théâtre Granada
Immobilier: les ventes en baisse, mais les prix en hausse à Montréal
Montréal en baisse, mais Sherbrooke toujours en hausse
«Le montant de 50 000 $. C'est extraordinaire!» - Kim Roseberry
Il y a 36 ans, le drame de la Polytechnique
L'énigme de ce vendredi 5 décembre 2025
Donald et Carney parleront-ils de soccer ou de tarifs?
À moyen terme, «c'est Dobeš qui va prendre le dessus»
Réal Béland apprécie sa liberté artistique