Guillaume Brien, candidat à la mairie de Sherbrooke et chef de Vision Action Sherbrooke, a pu rencontrer la direction de la société Flying Whales et a été rassuré sur les capacités des dirigeables qui seraient construits sur le site de l’Aéroport de Sherbrooke.
Présent lors du congrès annuel de l'Association québécoise du transport aérien à Sherbrooke, M. Brien a pu en savoir plus sur leur connexion aux besoins locaux, notamment pour le transport de matériel lourd dans le Grand Nord québécois.
Écoutez l’entrevue accordée par Guillaume Brien, de Vision Action Sherbrooke, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
«J’ai été rassuré. Autant ils ont pris la peine d'aller rencontrer dans le Grand Nord québécois ceux qui construisent des éoliennes, nos gros pylônes électriques. Ça coûte très cher? Parce que les pylônes c'est immense, ça doit être défait en morceaux et reconstruit sur place. Tandis qu'avec cette nouvelle technologie, on est en mesure de transporter 60 tonnes. C'est énorme. Un immense pylône électrique tout construit, assemblé, ça pèse 50 tonnes et cet appareil va être capable de le transporter puis d'aller l'installer».
Plusieurs expriment des préoccupations concernant la solidité financière du projet de la société Flying Whales dans la région sherbrookoise. La question de l'absence de prototype inquiète aussi.
La société française s’installera sur un terrain de 50 hectares de l’Aéroport de Sherbrooke.
Le projet pourrait créer 300 emplois, se réjouit Guillaume Brien, invité à réagir lors de l’émission Que l’Estrie se lève. On devra loger ces gens, ce qui posera un autre défi.