La GRC a démantelé un laboratoire clandestin à Bromont. Le site était spécialisé dans la production de drogues synthétiques comme la méthamphétamine.
L’enquête avait débuté au cours de l'été 2024 et trois suspects, inconnus des services de police, ont été arrêtés.
Invité à commenter, Jean-Sébastien Fallu, spécialiste en dépendances à l'Université de Montréal, a souligné l'existence d'un marché important pour ces substances au Québec.
Il est influencé par des facteurs tels que la productivité et le plaisir, malgré une perception croissante de leur dangerosité.
«Les drogues de synthèse, c'est très vaste. Il y a souvent une idée reçue qui n'est pas du tout exacte que c'est plus nocif. Parfois, il y a comme une idée reçue que les drogues naturelles, comme le cannabis par exemple, sont moins dangereuses. Mais toute substance peut-être risquée et il y a des substances naturelles qui peuvent être très nocives, puis des substances synthétiques qui ne le sont pas moins. Je pense que c'est difficile de qualifier l'ensemble des drogues de synthèse. Il y en a vraiment de toutes sortes. Il y en a des centaines.»