Une manifestation a eu lieu dimanche pour exiger que les propriétaires de logements ne puissent plus interdire aux locataires d’avoir des animaux de compagnie.
Invité à réagir sur les ondes du 107,7 Estrie, Éric Sansoucy, porte-parole de la CORPIQ, a expliqué la réticence des propriétaires à accepter les animaux en raison des responsabilités et des restrictions réglementaires.
L’interdiction d’exiger des dépôts de sécurité au Québec complique la gestion des dommages potentiels causés par les animaux, dit-il.
«Un propriétaire qui retrouverait son plancher tout abîmé serait obligé d'aller au tribunal administratif pour aller chercher les 2000 $ qu'il faut pour rétablir les planchers. Évidemment qu'il ne le fera pas. Donc on n'a pas non plus cet outil là qui permet d'établir le lien de confiance, ou est-ce que tout le monde est confortable à aller de l'avant?»
Beaucoup de locataires sont très inquiets à l'idée qu’un chien aboie toute la journée pendant que son maître est parti travailler.
Bon nombre de locataires en télétravail demeurent chez eux le jour, ajoute M. Sansoucy.