L’animateur Jean-François Bérubé reçoit deux invités pour clore la saison:
- Danielle De Lafontaine, représentant hypothécaire Desjardins
- Nizar Barrou, entrepreneur inspirant d'origine marocaine
Marché immobilier: état des lieux
Danielle De Lafontaine, représentant hypothécaire Desjardins partage ses observations sur un marché immobilier toujours très actif, à l’inverse des prévisions de début d’année. Plutôt que de ralentir, les activités s’intensifient, notamment dans le secteur du refinancement hypothécaire. Grâce à la hausse des valeurs résidentielles, les propriétaires utilisent l'équité accumulée pour financer des rénovations, aider leurs enfants ou consolider des dettes.
Taux d’intérêt et refinancement
Les taux restent raisonnables malgré leur montée, et la confiance des consommateurs demeure élevée.
De nouvelles règles encadrent l'accès aux marges de crédit hypothécaires, permettant d’emprunter jusqu’à 65% de la valeur d’un bien immobilier, sous certaines conditions.
Le taux directeur reste stable pour le moment, et les institutions s’ajustent avec prudence.
La préqualification est toujours basée sur un taux majoré d’environ 2% au-dessus du taux en vigueur, afin d’assurer la viabilité financière des emprunteurs.
Tendances: autoconstruction et démographie
Danielle De Lafontaine observe une augmentation notable de l’autoconstruction, notamment pour des résidences secondaires. Cela permet de réduire les coûts globaux en utilisant des mises de fonds importantes issues de ventes précédentes.
Est-ce un bon moment pour acheter?
Selon Mme De Lafontaine: il n’y a jamais de mauvais moment pour acheter, même en pleine pandémie ou en période de taux plus élevés. L’immobilier reste un investissement solide à long terme, surtout lorsque l’on considère le capital remboursé dans les paiements.
Témoignage de l'entrepreneur Nizar Barrou
M. Barou partage son parcours d’immigrant arrivé au Québec il y a plus de 40 ans. Venu étudier avec un visa étudiant, il dénonce les incohérences du système d’immigration, notamment l’interdiction de travailler durant les études, ce qui met les étudiants étrangers dans des situations précaires.
Son message est clair: intégration réussie ne rime pas toujours avec politique cohérente. Il appelle à une réflexion plus humaine sur l’immigration et l’inclusion.