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La chronique politique de Philippe Léger

Entre mémoire, remaniement et déficit

Entre mémoire, remaniement et déficit
La chronique politique de Philippe Léger / Cogeco Média

Le départ de Guy Rocher, pilier intellectuel de la Révolution tranquille, a marqué les esprits. Dans sa chronique quotidienne, Philippe Léger a tenu à souligner l’héritage immense laissé par ce sociologue visionnaire qui, aux côtés des figures politiques comme Jean Lesage ou René Lévesque, a contribué à façonner le modèle québécois moderne.

«Guy Rocher, c’est l’un des architectes silencieux du Québec d’aujourd’hui», a rappelé Léger, évoquant son rôle central dans la Commission Parent, la création du ministère de l’Éducation, la loi 101, et les grandes réformes en faveur de la laïcité.

«On oublie souvent à quel point le Québec était une société en retard avant les années 60. M. Rocher, lui, a choisi de transformer sa société plutôt que de la fuir», a ajouté le chroniqueur, invitant à réfléchir à ce que serait un "jeune Guy Rocher" en 2025 et aux défis que les nouvelles générations devront relever.

 
Un remaniement attendu… mais aura-t-il un réel impact?


Sur le plan politique, Philippe Léger s’est attardé à l’imminent remaniement ministériel du gouvernement Legault, prévu pour le début de la semaine prochaine. Selon lui, un simple jeu de chaises musicales ne suffira pas à redonner un second souffle à une équipe caquiste «fatiguée» et en perte de vitesse.

«Ce qu’il faut, c’est un vrai coup de barre, pas un remaniement cosmétique», a-t-il affirmé, appelant à la nomination de nouveaux visages prometteurs pour insuffler une énergie renouvelée au sein du Conseil des ministres. Il soulève aussi la question cruciale: François Legault a-t-il encore l’autorité nécessaire sur son caucus pour imposer ces changements majeurs?

 
Ottawa : vers un déficit « historique » sous Mark Carney


Enfin, la chronique s’est conclue par un regard inquiet sur la situation financière du Canada. Alors que Marc Carney s’apprête à déposer son premier budget à titre de ministre des Finances, les projections de déficit font frémir : entre 70 et 95 milliards de dollars.

«On dépense plus, on perçoit moins de revenus… C’est de la comptabilité de base, pas de la politique», a ironisé M. Léger. Malgré des promesses de réduction des dépenses de la fonction publique et de relance économique par de grands projets énergétiques, il reste sceptique. «La vraie question, c’est: est-ce que Carney est un banquier ou un magicien?»


Écoutez la chronique de Philippe Léger tous les matins à 6h30.

À écouter aussi: 

Témoignage défensif de François Legault: un tournant politique pour la CAQ?

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