Lors du remaniement ministériel annoncé à Québec, Bernard Drainville, ancien ministre de l’Éducation, pourrait prendre la tête du ministère de l’Environnement, écartant François Bonnardel du Conseil des ministres.
Plusieurs se disent surpris de cette décision, surtout quand on se souvient d’une des déclarations de M. Drainville : «Lâchez-moi avec les GES!»
Christian Savard, directeur général de Vivre en ville, souligne que Drainville, bien que peu associé aux enjeux environnementaux, devra concilier lutte contre les changements climatiques, crise du logement et attentes de la population, tout en évitant de sacrifier l’environnement au profit du développement urbain ou de gains politiques pour la CAQ.
«On le sait que c'est un gouvernement qui a des difficultés dans les sondages. Donc on pouvait s'attendre à des choses qui sortent un peu de l'ordinaire. Et je suis assez d'accord que ce n'est pas quelque chose qu'on s'attendait. M. Drainville n’a pas un profil particulièrement environnemental. Ce n'est pas les enjeux dont il a parlé souvent durant toute durant toute sa carrière. Mais comme dans n'importe quel remaniement, on donne la chance au coureur et on va regarder c'est quoi ses priorités dans les prochaines semaines.»
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
À écouter aussi:
Remaniement de Legault: un virage à droite assumé, selon Philippe Léger