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Le dossier d'Anthony Ouellet

L'urgence psychiatrique de l'Hôtel-Dieu fera peau neuve

L'urgence psychiatrique de l'Hôtel-Dieu fera peau neuve
Le pavillon Émile-Noël de l'Hôtel-Dieu accueille des unités psychiatriques. / Wikimedia Commons - Richard Côté

Après plusieurs années de demandes du milieu en ce sens, le CIUSSS de l'Estrie-CHUS ira de l'avant avec la rénovation de son urgence psychiatrique de l'Hôtel-Dieu de Shebrooke. L'échéancier est en cours d'élaboration, mais des travaux transitoires seront entrepris prochainement.

La directrice générale adjointe aux programmes sociaux et de réadaptation du CIUSSS, Karine Duchaineau, a confirmé ces informations au 107,7 Estrie.

Un rapport d'Agrément Canada, un organisme indépendant d'évaluation des établissements de santé, révélait dans les derniers mois que le CIUSSS étudiait la possibilité de revamper son urgence psychiatrique.

En plus de ce secteur, l'établissement retapera aussi l'unité de stabilisation brève, une unité spécialement conçue pour les patients qui ont besoin d'un séjour rapide à l'hôpital pour des problèmes de santé mentale.

«On sait que, dans cet environnement, l'espace est trop restreint par rapport aux besoins. Il n'y a pas suffisament de locaux fermés qui permettent le calme dont les personnes ont besoin quand ils sont à l'urgence santé mentale», convient Mme Duchaineau.

Selon elle, les coûts des travaux ont déjà été évalués et les équipes du CIUSSS s'affairent à voir dans quel espace les rénovations poourront être réalisés.

Déménager l'urgence  

Selon le président du Comité des usagers du CHUS, Claude Lemoine, la seule option qui serait réalisable serait de démémager l'urgence dans un autre secteur de l'Hôtel-Dieu et non de l'agrandir par l'intérieur.

Dans tous les cas, il se dit excessivement heureux d'entendre que cet environnement de soins sera réaménagé. Il était, selon lui, grand temps.

Peu de détails sont connus sur l'échéancier et les coûts projetés des travaux. Le CIUSSS veut agir rapidement et garder une indépendance budgétaire dans le projet, donc ne pas attendre de fonds du ministère dans le dossier. Une collecte de fonds est en cours, notamment auprès de fondations, souligne Mme Duchaineau, qui indique, à titre d'exemple, que les travaux ne devraient pas prendre «sept ans».


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