La députée de Sherbrooke, Christine Labrie, a participé au vote sur l’exclusion de Vincent Marissal du caucus de Québec solidaire.
Elle dit comprendre son malaise au sein de la formation politique de gauche, qui s’est soldé par un départ fracassant en fin de semaine.
«Oui, j'ai participé au vote. J'ai exprimé en fin de semaine que je comprenais son malaise. Vincent, je travaille avec depuis plusieurs années dans ce qu'il a dit. Il n'y a rien là-dedans que je n'avais jamais entendu, à part tout ce qui concerne le Parti québécois. Pour moi, c'est une surprise. Moi, j'ai déjà annoncé que je ne me représentais pas à la fin de mon mandat. J'ai expliqué pourquoi en juin dernier, ma position n’a pas changé là-dessus. Puis les décisions de Vincent sont les siennes. Lui, on dirait qu'il veut continuer de rester député. Il prend un autre chemin... Moi ce sera plutôt la fin de mon parcours en politique. Voilà.»
Source: Archives
Projet de constitution
Lors d’un point de presse lundi avant-midi, Mme Labrie a critiqué le projet de constitution de la CAQ, porté par le ministre Simon Jolin-Barrette, qui inclut un article sur le droit à l’avortement.
Au micro de l’émission L’Estrie Aujourd’hui, elle souligne que l’inscription de ce droit dans la loi, déconseillée par des spécialistes et le Collectif pour le libre choix, risque d’ouvrir la porte à des restrictions, comme es aux États-Unis. Elle préfère des actions concrètes pour améliorer l’accès, notamment en Estrie.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
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